« Le pas de vis, correspond à la distance relative parcourue en translation par une vis par rapport à son écrou lors d'un tour complet. Par exemple, une vis avec un pas de 1,25 avancera de 1,25 mm lors de la rotation d'un tour pour un pas métrique. » (Wikipédia)

 

Je n’ai pas résisté au plaisir intense de faire un copier/coller de la définition de Wikipédia. En plus d’avoir appris quelque chose, afin de mourir moins bête, j’ai pu visualiser de manière scientifique, ce que je pressentais depuis longtemps : un pas de vis sert à tourner une vis dans un écrou !

Pas seulement. En tout cas pour moi. Je voudrais partager avec vous plusieurs expériences, parfois malheureuses, mais toujours instructives.

 

Expérience n° 1 :

Prenez une bouteille de jus d’orange. La marque importe peu. Vous pouvez aussi utiliser un pack, mais avec un bouchon à visser. J’insiste. Si vous utilisez tout autre type d’ouverture, l’expérience rate.

Revenons à la bouteille. Vous vous servez un grand verre de ce nectar, tout en ayant soin d’en laisser dans la bouteille. Pressé ou distrait, vous resserrez (mal) le bouchon et couchez la bouteille dans le frigo…

Le résultat peut varier selon votre degré de chance dans la vie. Chez moi, c’est toujours gagné : je retrouve le jus sous/dans (au choix) les bacs à légumes.

Seule solution, sortir la bouteille, revisser, nettoyer.

 

Expérience n° 2 :

Prenez une bricoleuse impatiente, qui ne manie ni foreuse, ni visseuse, et vous la chargez  d’introduire une vis dans un matériau pas trop dur (pour les autres, il faut demander à quelqu’un de capable ou à un professionnel).

Taux de réussite : neuf fois sur dix, la vis s’enfonce de travers et vous nargue d’une demi-tête qui dépasse de travers. Essayez de rattraper ça, sans recommencer à zéro en vissant ailleurs !

 

Expérience n° 3 :

La plus difficile. Le pot de confiture chaud. Hé bien oui, quand vous les cuisez vous-mêmes, comme une bonne grand-mère que vous êtes.

Le couvercle. Chauds les marrons ! Pressée que vous êtes de mettre en pot, de visser ! Terminus, c’est dans le sac ! Tellement pressée que vous n’avez pas vu qu’un couvercle est mal vissé, ce qui est tout profit pour les charmantes bactéries qui vont transformer la confiture dont vous êtes si fière en une sorte de culture improbable, avec poils ou pas, au choix. A la poubelle !

 

Combien de fois n’emmanchons-nous pas notre vie, comme on serre une vis, de manière boiteuse, rapide, à chaud, sans réfléchir aux conséquences, et on se trouve coincé, on se blesse soi-même et on souffre, on s’occasionne du tracas, tout simplement parce que les choix que nous avons faits étaient mal engagés, au départ. S’obstiner ne sert à rien, qu’à aggraver notre cas.

Ne vaut-il pas mieux revenir en arrière, repartir à zéro, faire un autre choix de vie ?

 

La Bible appelle cela « techouva ou métanoïa », conversion. Faire demi-tour, dans la bonne direction…

Pour cette expérience-là, nous aurons le meilleur des Maîtres, celui qui ouvre les yeux des aveugles et rend capables les impotents…     

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